L’exposition « St. Maximilien KOLBE (1894–14 août 1941, Auschwitz) » est organisée par la faculté de Théologie et de Science religieuse de l’Université catholique de Leuven (KULeuven) du 12 août au 21 octobre 2016. Seront à voir des centaines de photographies sur la vie de Maximilien Kolbe, sa béatification, sa canonisation et son influence en provenance de Rome, Lourdes et Niepokalanów. Des publications tirées de la Bibliothèque Maurits Sabbe de la faculté de Théologie seront consultables sur place.
Cette exposition entre dans le cadre d’un projet qui a pour but d’investiguer le franciscanisme et de le mettre en lumière.
INFORMATIONS PRATIQUES
Projection du film Życie za życie
>>> Faculté de Lettres – 8e étage (Blijde Inkomststraat 21, 3000 Leuven) – voir la carte
>>> mardi 11 octobre 2016 – 19h20
>>> Entrée gratuite
Exposition documentaire
>>> Bibliothèque Maurits Sabbe (Charles Deberiotstraat 26, 3000 Leuven) – voir la carte
>>> 12 août – 21 octobre 2016 – horaires d’ouverture
>>> mardi 11 octobre – 17h30 : visite guidée suivie d’une réception
>>> Gratuit
Maximilien KOLBE
Maximilien KOLBE (RAJMUND, de son nom civil) est né le 8 janvier 1894 à Zduńska Wola. Il fut un franciscain conventuel, missionnaire, martyr, fondateur du journal Le Chevalier de l’Immaculée, propagateur de la spiritualité mariale et animateur sprituel à la radio.
Il entre au séminaire en 1910 à Lviv, en Ukraine actuelle (l’ancienne Lwów, alors polonaise), puis étudie la philosophie au Gregorianum de Rome de 1912 à 1915. Il étudie ensuite la théologie au Collège des Séraphins de Saint-Bonaventure, toujours dans la Ville Eternelle. C’est là qu’il y fonde son journal en 1917, un an avant d’être ordonné prêtre. En 1927, il reçoit de la part du prince Drucki-Lubecki un terrain de quelques hectares situé à une quarantaine de kilomètres de Varsovie dans le but d’y fonder une ville-monastère. Il lui donne le nom de Niepokalanów (littéralement : « L’immaculé »).
Au début de l’année 1930, il se rend à Nagazaki, au Japon, pour y enseigner la philosophie au séminaire catholique. Il est nommé supérieur des missionnaires au Japon entre 1930 et 1933. En 1932, il visite l’Inde à la recherche d’un lieu pour y fonder un monastère comparable à ce qu’il avait réalisé en Pologne. Lors de son retour au pays en 1936, il est nommé supérieur de Niepokalanów.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en septembre 1939, le père Kolbe est arrêté avec ses correligionnaires et est un temps interné. Libéré, il retourne à Niepokalanów et y coordonne l’aide aux Polonais et aux Juifs de la région fragilisés par la guerre. Le 17 février 1941, il est à nouveau arrêté et transféré cette fois à Auschwitz. Le 2 août, il se porte volontaire pour prendre la place d’un condamné à mort. Il meurt d’une injection de phénol le 14 du même mois. Son corps est brûlé le lendemain. Il est béatifié comme confesseur le 17 octobre 1971 par le pape Paul VI et canonisé comme martyr par le pape Jean-Paul II le 10 octobre 1982. Il est liturgiquement commémoré le 14 août, jour anniversaire de sa mort.
Le culte de Maximilien Kolbe commença en Pologne dès sa béatification. Il s’élargit progressivement dans le monde entier, principallement en Allemagne, en Argentine, en Australie, en Belgique, au Brésil, au Canada, aux Etats-Unis, en France, au Japon, au Kenya, au Mexique, aux Pays-Bas et en Zambie.
Le centre de la spiritualité de saint Maximilien Kolbe est la dévotion à l’Immaculée Conception, telle que la définit la tradition franciscaine dans laquelle la place principale est donnée à la sainteté de la Vierge Marie et à la richesse des dons surnaturels. L’esprit franciscain trouve en Kolbe une puissante incarnation : il est un parfait exemple de l’idée d’une pauvreté radicale et d’une vie exemplaire selon les critères de l’Eglise catholique.
Cette exposition a été rendue possible grâce à la collaboration de l’ordre des capucins des provinces de Flandre et des Pays-Bas et de Münster, de l’ordre des frères mineurs de Saint-Trond et des conventuels flamands.