06-11-2020 Bez kategorii

Les artistes polonais et la France

Tadeusz Makowski. Un Polonais dans le cercle cubiste
Tadeusz Makowski est arrivé à Paris en 1908 en tant qu’artiste déjà formé, diplômé de l’Académie des beaux-arts de Cracovie et en philosophie à l’Université Jagellonne. À Paris, il souhaitait prendre connaissance des nouvelles tendances artistiques. Il y découvre le cubisme et se lie d’amitié avec les artistes regroupés autour d’Henri Le Fauconnier : Albert Gleizes, Jean Metzinger, Ferdinand Léger, Alexandre Archipenko, Piet Mondrian et Guillaume Appolinnaire.


Maria Papa Rostkowska au Musée d’art et d’histoire de Meudon

Résistante en Pologne durant la guerre, la jeune Maria Papa Rostkowska participe au sauvetage des Juifs du Ghetto de Varsovie avec son mari Ludwik Rostkowski (qui recevra la médaille des Justes). Elle participe, armes à la main, à l’Insurrection de Varsovie de 1944. Arrêtée et déportée par les nazis au camp de concentration d’Auschwitz, elle se sauve du train qui la conduit à une funeste destinée. À la Libération Maria Papa Rostkowska reçoit l’une des plus hautes distinctions militaires polonaises, Virtuti Militari. Artiste reconnue en Pologne, elle enseigne tout d’abord la peinture à l’Académie des Beaux-arts de Sopot puis de Varsovie mais choisit de poursuivre sa carrière à Paris dans les années 1950. Dans le Paris cosmopolite de l’après-guerre, Maria Papa Rostkowska fréquente alors les artistes de la Nouvelle École de Paris, les critiques d’art et collectionneurs influents et participe à l’effervescence culturelle qui anime la capitale à cette époque. Elle y fait la connaissance de Gualtieri Papa di San Lazzaro, écrivain, journaliste et fondateur de la Revue XXe Siècle, qu’elle épousera en secondes noces. À partir de la fin des années 1950, elle se consacre principalement à la sculpture, en terre cuite dans un premier temps puis en marbre, qui devient sa matière de prédilection au milieu des années 1960.


Anna Bilińska. L’artiste

Anna Bilińska est une première artiste femme polonaise qui a connu le succès international et pourtant son œuvre reste encore peu connue. À son arrivée à Paris en 1882, elle avait 28 ans et un but précis : devenir une artiste professionnelle. Issue de l’Académie Julian, elle a vite commencé une carrière internationale : son Autoportrait peint en 1887 et exposé au Salon des Champs-Elysées, a été récompensé par la médaille de troisième classe et a attiré l’attention de la presse et des clients. Depuis, elle peignait des portraits réalistes, à l’huile ou au pastel, mais aussi des paysages d’après nature. Elle présentait ses tableaux aux expositions de Paris, Londres, Munich, Berlin, Varsovie et New York. En 2021, le Musée national de Varsovie, qui dispose de la plus grande collection d’œuvres d’Anna Bilińska, a organisé une grande exposition rétrospective : « L’Artiste. Anna Bilińska 1854-1893 ».


Portraitistes d’une époque. Les peintres polonais de Munich à Paris.

Munich, capitale de la Bavière, était l’un des plus importants centres artistiques d’Europe au XIXe siècle. Les études à l’Académie royale des beaux-arts de Munich attiraient des artistes du monde entier. Leur cursus achevé, ils se sont répandus dans différents pays d’Europe, surtout en France. À Paris, Aleksander Gierymski, Józef Chełmoński et Olga Boznańska ont entrepris de dialoguer avec l’art moderne naissant. Chacun a créé à sa façon le portrait de son époque.  


Władysław Ślewiński et la Bretagne

Ami polonais de Gauguin, Ślewiński, adhère au cercle des peintres de l’école de Pont-Aven en 1889, en devenant un seul artiste polonais de ce groupe. Enchanté par la Bretagne, ses habitants et ses paysages, Ślewiński est le premier peintre polonais qui s’attache à la région. Entre 1889 et 1905, il revient en Bretagne chaque été et il finit par s’y établir en 1914. Qui était ce symboliste polonais ? Vidéo a été réalisée à l’occasion de la conférence au Musée de Pont-Aven en septembre 2020.


Maria Papa Rostkowska

A la fin des années 1950, Maria Papa, jusqu’alors sculptrice et enseignante à l’Académie des beaux-arts de Varsovie, choisit de poursuivre sa carrière à Paris. Soutenue par Edouard Pignon, elle fréquente les artistes de la Nouvelle École de Paris et elle s’oriente vers la taille directe, et vers des thématiques de la féminité, du couple et de l’amour, ainsi que de la guerre. Remarquée par Jean Arp et Lucio Fontana, elle reçoit le Prix de la sculpture William Copley en 1966. La première exposition rétrospective en France de Maria Papa Rostkowska au Musée de l’Hospice Saint Roch à Issoudun :


Du Romantisme à l’Avant-garde

Qu’est-ce qu’on apprend du tableau « Bataille de Somosierra » de Piotr Michałowski ? Pourquoi l’art total de Stanisław Wyspiański est si fascinant ? Dans le cadre du cycle La Pologne vue par…, Stephane Paccoud, conservateur en chef au Musée des Beaux-Arts de Lyon, partage sa passion pour l’art polonais du XIX siècle et les transferts franco-polonais des idées artistiques de l’époque, comme celui entre Piotr Michałowski et Théodore Géricault.


Sculpter le corps et les émotions –

Dans le cadre de l’exposition "Maria Papa Rostkowska, sculptrice à la rencontre du marbre", une demi-journée d’étude est consacrée à la redécouverte de cette artiste, suivie de la représentation de la danseuse et chorographe Ola Maciejewska qui incarnera la beauté sculpturale des corps en mouvement.
15 06.2024 Arts visuels, Bez kategorii

COMICS POLONAIS – FESTIVAL DE LA BD

Retrouvez l'Association Polonaise de la BD à la 51e édition du festival
24 01.2024 Bez kategorii, Événements, Littérature