Abakanowicz a étudié à l’Académie des beaux-arts de Varsovie entre 1950 et 1954. Elle s’est un temps tournée vers la peinture, réalisant des compositions monumentales à la gouache sur carton et toile.
Abakans
Sa première grande réalisation autonome était repose sur l’utilisation du textile en trois dimensions comme médium. Abakanowicz s’est rapidement imposée comme une figure majeure des sculptures souples, connues sous le nom d’« Abakans ».
Abakanowicz s’intéressait à la texture des matériaux, notamment à la dimension organique du médium qu’elle avait choisi. Les Abakans, réalisés en fibres de sisal teintes, à la matérialité organique démultipliée, surprenaient par leur étrangeté. Lors des expositions, ils étaient suspendus au plafond comme des montres informes, vêtus de toile.
L’artiste rompt avec la tradition des surfaces planes des textiles décoratifs accrochés aux murs. Des années plus tard, elle a écrit :
« Les Abakans dérangeaient. Ils arrivaient à contretemps. Il y avait la tapisserie française, le pop art et l’art conceptuel, et ici apparaissaient ces formes complexes, gigantesques, magiques… »
En dépit de leurs connotations dérangeantes, les Abakans ont suscité l’admiration pour l’ingéniosité et la constance de l’artiste, devenant rapidement le passeport d’Abakanowicz pour les salons internationaux. Ces formes inédites ont enchanté les spectateurs et la critique lors de la Biennale internationale de la tapisserie de Lausanne en 1964, avant d’obtenir la médaille d’or à la Biennale de São Paulo en 1967, permettant à l’artiste d’acquérir une renommée internationale.
Les Abakans reflètent l’approche sculpturale d’Abakanowicz, sa manière d’utiliser le textile et les possibilités techniques qu’offre ce médium. Elle exploite pleinement sa douceur, sa souplesse et sa malléabilité. Toutefois, ces immenses nappes circulaires prennent une forme animale sous la main de l’artiste. Les Abakans semblent menaçants, leurs surfaces évoquant la dépouille de monstres géants, une impression accentuée par le recours à une échelle surhumaine pour ces êtres mystérieux.
Structures organiques
Abakanowicz est restée fidèle à la logique sérielle, préférant les ensembles d’œuvres aux pièces individuelles. Cette logique, déjà à l’œuvre dans les Abakans, s’exprime de manière encore plus manifeste dans son exposition des années 1970, Structures organiques. Dans l’espace de la galerie, elle aurait disposé plusieurs dizaines de formes ovales, réalisées en toile de jute, remplies d’une matière souple. Pour l’artiste, c’était une expression de son expérience d’enfant :
Après de nombreuses années, les choses souples, faites de tissus complexes, sont devenues mes matériaux. Je ressens une affinité avec le monde que je ne veux pas connaître autrement que par le toucher, le ressenti, et la relation à cette part de moi-même que je porte profondément en moi. (…) Il n’y a aucun outil entre moi et la matière que j’utilise. Je la choisis avec mes mains. Je la façonne avec mes mains. Mes mains lui transmettent mon énergie. En traduisant une idée en une forme, elles transmettent toujours quelque chose qui échappe à toute conceptualisation. Elles révèlent l’inconscient.
Les séries ultérieures d’Abakanowicz sont également réalisées à partir de morceaux de toile de jute grossière qu’elle coud et assemble, avant de les enduire de résine synthétique. C’est ainsi qu’elle crée Altérations (1974-5) – douze figures humaines évidées assises en rangée ; Têtes (1973-5) – une série d’énormes formes solides rappelant des têtes humaines sans visage ; Dos (1976-80) – quatre-vingts négatifs légèrement différents du tronc humain ; La Foule I (1986-7) – 50 figures debout ; Ragazzi (1990) – 40 « peaux » dépouillées de jeunes garçons ; et Enfants (1992), 30 Figures Assises à l’envers (1993-4) et 7 Figures Dansantes (2001-2).
Le point de référence fondamental dans l’œuvre d’Abakanowicz est l’être humain, sa condition et sa place dans le monde contemporain, mais surtout son désarroi face à l’excès et à l’anonymat de la foule. Cela transparaît dans ses sculptures des années 1980 et 1990, où elle explore de nouveaux matériaux : du métal (principalement du bronze, comme dans la série Foule de bronze, 1990-91 et Puellae, 1992), du bois, de la pierre, ou parfois de l’argile.
L’œuvre d’Abakanowicz à cette époque revient, pour un temps, à l’idée de « structure organique », comme en témoigne Embriologie, l’installation présentée à la Biennale de Vienne en 1980, composée de plusieurs dizaines de masses molles, évoquant des œufs, de tailles variées, disséminées dans la salle d’exposition. Dans Katharsis (1986), elle utilise des formes encore plus épurées, tout en conservant son intérêt pour la figure humaine. Cette réalisation en plein air, réalisée pour la Fondation Guliano Gori à Florence, présentait un groupe de trente-trois torses humains déshumanisés de trois mètres de haut, moulés en bronze. Abakanowicz y donne à voir un être à l’identité dissoute, une figure androgynique et universelle, soulignant la condition commune de l’humanité et le poids douloureux de la corporéité. Elle y propose le reflet inerte d’une forme réelle, vidée de sa matière, de sa chair, de son essence. Elle s’intéressait, pour reprendre ses propres termes, à « l’horrible impuissance de l’homme face à sa structure biologique ».
Abakanowicz ? Abakanowicz ! à Varsovie – Galerie Image







A la fin des années 1970 et au début des années 1980, Abakanowicz commence à exposer ses dessins au fusain (Torses, Visages, 1981, Têtes, 1987) et ses peintures (huiles de la série Faces Which Are Not Portraits (1983) et commença a publier ses réflexions sur son œuvre :
En examinant l’Homme, c’est moi-même que j’examine… Mes formes sont les peaux que j’arrache une à une, marquant les étapes importantes de mon chemin. Chaque fois, elles m’appartiennent autant que je leur appartiens, au point que nous ne pouvons exister l’un sans l’autre. Souples, elles contiennent un nombre infini de formes possibles dont une seule peut être choisie comme étant la bonne, celle qui a du sens. Je crée un espace dans les salles d’exposition, où elles rayonnent l’énergie que je leur ai transmise. Elles existent avec moi, dépendent de moi, je dépens d’elles… Sans moi, elles n’ont aucun sens, telles des parties de corps abandonnées, séparées du torse.
Cet autocommentaire semble également référer aux recherches artistiques antérieures d’Abakanowicz, notamment les Abakans, bien qu’ils ne semblent pas, à première vue, être des œuvres ancrées dans une expérience ou une émotion personnelle précise, et qu’ils paraissent très éloignés de l’anonymat massif et oppressant des séries Têtes ou Dos. Peut-être que c’est le cas parce que les « Abakans » conservent le caractère unique du tissu, et que leurs couleurs vives ignorent la teinte naturelle du matériau. On trouve ainsi Abakan rouge (1967) ; Abakan brun (1969-72) ; Vêtements Oranges (1969) ; Environnement Noir (1970-78) ; Vêtements Noirs avec Sacs (1971). Les œuvres ultérieures d’Abakanowicz perdent leur individualité de deux façons : par la répétition d’une même forme, et par l’adoption d’une palette monochrome, définie par les caractéristiques propres du matériau. Abakanowicz a suivi cette démarche dans la plupart de ses projets artistiques.
Jeux de Guerre
Tiré de la série War Games de M. Abakanowicz
En 1989, elle présente Jeux de Guerre, des structures monumentales composées d’immenses troncs de vieux arbres, dépouillés de leurs branches et de leur écorce, partiellement enveloppés de chiffons et enserrés de cercles d’acier. Posés sur des structures métalliques en treillis, ils évoquent des chars de feu ou des engins d’artillerie. Abakanowicz leur donne des noms évocateurs, comme Baz, Ukon ou Runa, qui rappellent des langues oubliées, des rituels magiques et primitifs. Elle crée ainsi un langage propre, plus symbolique que littéral. Ces œuvres trouvent leur inspiration dans un voyage entrepris en 1976 « aux sources de l’énergie » : en Nouvelle-Guinée, à Célèbes, Bali, Sumatra, Java et en Thaïlande. Elle insiste cependant sur le fait que le titre de la série lui est venu par hasard. Abakanowicz dit :
Ce titre est atypique dans mon travail. Les autres sont soit strictement descriptifs, comme « Dos » ou « Figures assises », soit au contraire très éloignés, métaphoriques, comme « Embryologie », qui fait référence à la science plutôt qu’à un ensemble d’objets cousus en toile de jute. Si cette série avait eu un autre nom, elle aurait pu évoquer une association totalement différente.
Parmi les œuvres les plus saisissantes de l’artiste, War Games apparaît comme profondément ambivalente. D’un côté, elle dégage une énergie négative, « militaire » massive et dominante. De l’autre, elle évoque des moignons impuissants. Cette série peut être interprétée comme une déclaration dont le message métaphorique s’applique non seulement à la « condition humaine » comprise comme un enchevêtrement de problèmes existentiels, mais aussi à la manière dont l’homme participe à l’Histoire et à l’Art. L’artiste elle-même a évoqué la possibilité de replacer certaines de ses œuvres dans une perspective historique particulière. Interrogée par Zbigniew Taranienko : « A-t-on remarqué en Pologne que, bien qu’ambiguës, vos œuvres comportent des connotations politiques ? », Abakanowicz a répondu : « On ne l’a pas remarqué, même durant la loi martiale, lorsque j’ai exposé La Cage en 1981 à l’Université catholique de Lublin, ni lors de l’exposition Portraits Anonymes en 1987, dont les socles évoquaient ceux d’une guillotine ».
Abakanowicz a commencé à livrer des commentaires plus développés sur son œuvre il y a 20 ans. Elle a souligné son ascendance tartare, évoqué son expérience de la guerre et parlé ouvertement de son rapport à la Pologne communiste. Auparavant, elle se contentait surtout de partager son rapport à la matière, c’est-à-dire une expérience qui ne dépassait pas le processus même de la sculpture. Elle a toujours été fascinée par l’intérieur de la matière et l’a toujours perçue comme éphémère. Elle se souvient :
J’étais très jeune. Je m’étais accroupie au bord d’un étang marécageux pour observer des têtards. … Je voyais distinctement des enchevêtrements de viscères à travers les fines membranes qui recouvraient leurs ventres distendus. … Ramassés avec un bâton vers le rivage, touchés brutalement, leurs ventres distendus éclataient, laissant s’échapper un contenu noueux et désordonné. … J’étais assise, le cœur battant, boulversée par ce qui s’était passé, par la destruction de cette vie molle et le mystère infini de ce qu’elle contenait. … Des années plus tard, les choses molles, aux tissus complexes, sont devenues mon matériau.
Dans un premier temps, toutefois, les explications qu’elle donnait de ses œuvres ne comportaient pas de références aussi explicites. C’est comme si elle avait pris soin d’en dissimuler certains sens, soucieuse de préserver l’homogénéité intérieure de son œuvre. Aux spectateurs et critiques qui lui demandaient si Backs faisait référence à « Auschwitz, une cérémonie religieuse au Pérou ou la danse du Ramayana », elle répondait que toutes ces interprétations étaient légitimes, car l’homme qui l’intéressait n’était pas « l’homme d’une époque particulière, mais l’homme en tant que tel », et que son art n’était qu’un « récit universel de la condition humaine ».
Elle a fini par déclarer : « Je continue à travailler sur la même vieille histoire, aussi vieille que l’existence elle-même, je continue à en parler, à évoquer des peurs, les déceptions et les désirs qu’elle entraîne ».
Expériences spatiales
Plusieurs projets d’Abakanowicz, en particulier les plus monumentaux, ont été présentés en espaces ouverts, la grande majorité en dehors de la Pologne. Elle qualifie ses œuvres d’« expériences spatiales » qui peuvent aussi être considéré d’« espaces d’émotions ». Parmi ces projets, on compte : Sarcophages dans des Maisons de Verre (France 1983-89), Néguev (Israël 1987 – sept cercles de pierre), Espace du Dragon (Corée du Sud 1988 – 10 têtes d’animaux métaphoriques en bronze), Les Figés (Japon 1993 – 40 figures en bronze), Arbres en Forme de Mains (USA 1993 – cinq arbres métaphoriques en bronze), Espace de Croissance Inconnue (Lituanie 1997-98 – 22 formes en béton), Figures Marchantes (États-Unis 1999 – 20 figures en bronze), Oiseaux – Connaissance du bien et du mal (États-Unis 2001 – six figures en aluminium ressemblant à des oiseaux), Espace de Pierre (États-Unis 2002 – 22 blocs de granit). La plus grande de ces installations, un groupe de 112 figures en fonte intitulé Non Reconnus (2002), se trouve en Pologne, dans le parc Cytadela de Poznań. Une autre ville polonaise, Elbląg, abrite le tout premier artefact placé de manière permanente en dehors d’un cadre muséal : une sculpture en acier, aux formes arboricoles, créée par Abakanowicz lors de la première Biennale des formes spatiales en 1965.
En 1991, Abakanowicz reçoit une commande des autorités de la ville de Paris pour développer le côté ouest de La Défense. Le projet, une audacieuse conception d’« architecture arboricole », ne fut cependant jamais réalisé. Un autre de ses projets architecturaux est La Main (1994), une « sculpture-tour » commandée par les autorités de la ville d’Hiroshima pour commémorer les victimes de la bombe nucléaire. Comme pour La Défense, l’artiste envisageait que les murs de cette construction soient, au fil du temps, recouverts de plantes. Hélas, ce projet ne vit jamais le jour. En 2006, les autorités de Chicago ont commandé Agora, 106 figurines en fonte d’environ 2,70 mètres de haut, représentant des personnages de la taille à la jambe, figés en plein mouvement. Elles sont exposées ans le Grant Park de Chicago. En 2010, la ville de Varsovie confie à l’artiste son premier projet en plein air : les légendaires chevaliers Wizard, Perceval, Lancelot et Galahad ont été recréés sous la forme de figures abstraites en acier, pesant chacune environ 400 kg, qui font l’objet d’une exposition permanente dans le parc Romuald Traugutt de Varsovie.
Les projets en plein air d’Abakanowicz s’appuient sur ses œuvres antérieures et poursuivent son questionnement sur la condition humaine. Ils le font soit directement, en montrant le corps humain incomplet, endommagé et souffrant, soit métaphoriquement, à travers le contexte (naturel ou historique) dans lequel ils sont placés. En 1975, elle avoue qu’elle était :
susceptible de continuer à abandonner certaines techniques et certains matériaux au profit d’autres, sans pour autant perdre l’essentiel du message. Le plus intéressant est d’utiliser des techniques que l’on ne maîtrise pas et de construire des formes que l’on ne connaît pas.
La diversité de l’œuvre d’Abakanowicz témoigne de son inventivité inlassable et de sa capacité à appliquer son credo : « Je n’aime pas les règles et les règlements. Ce sont des ennemis de l’imagination ».
Abakanowicz a fait partie pendant de nombreuses années du groupe d’artistes représentés par la Galerie Marlborough. De 1965 à 1990, elle a enseigné à l’École nationale des beaux-arts (aujourd’hui Académie des beaux-arts) de Poznań. Elle a également été conférencière à Los Angeles, Berkeley, Boston, New York, San Diego, Sydney et Tokyo.
Parmi ses nombreuses récompenses, on compte le Grand Prix de la 8e Biennale de tapisserie de São Paulo (1965), le Prix Gottfried von Herder, Vienne (1979), le Prix de la Fondation Alfred Jurzykowski, New York (1982), le Sculpture Centre, New York (1993), Leonardo da Vinci, Mexique (1997), Visionaries l, American Craft Museum, New York (2000) ; des distinctions : Croix de Commodore avec étoile de l’Ordre de Polonia Restituta (1998), Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres, Paris, France (1999), Cavaliere nell Ordine Al Merito della Repubblica Italiana (2000) ; doctorats honorifiques : Royal College of Art, Londres (1974), Rhode Island School of Design, Providence (États-Unis, 1992), Académie des Beaux-Arts, Lódź (1997), Pratt Institute, New York (2000), Massachusetts College of Art, Boston (2001), School of the Art Institute, Chicago (2002), Académie des Beaux-Arts, Poznań (2002). Elle est également membre de l’Akademie der Künste de Berlin (depuis 1994), de l’American Academy of Arts and Letters (depuis 1996), de la Sachsische Akademie der Kunste de Dresde (depuis 1998) et de l’Orden Pour le Mérite für Wissenschaften und Künste de Berlin (depuis 2000).
Les œuvres d’Abakanowicz ont fait partie de dizaines d’expositions à travers le monde, l’artiste ayant préparée personnellement chacune d’entre-elles, au Ludwig Museum de Cologne, au Hiroshima City Museum, au Museum Sonje de Kyongju (Corée), au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia de Madrid, au National Museum de Wrocław, au Musée d’Art Moderne de Paris, au Metropolitan Museum of Art de New York, à la National Gallery of Art de Washington, à la Marlborough Gallery de New York, au Centre d’art contemporain et à la Zacheta National Gallery of Art de Varsovie. Elle a également participé à d’importantes expositions internationales, notamment à Lausanne (de 1962 à 1976 et en 1985), Venise (1968, 1980, 1995), São Paulo (1965), Anvers (Biennale internationale de sculpture en plein air, 1983), Sydney (1986). Ses œuvres figurent dans de nombreux musées et galeries mentionnés ci-dessus. En Pologne, la plus grande collection de ses œuvres se trouve au Musée national de Wrocław.
Magdalena Abakanowicz a reçu de doctorats honorifiques décernés par de nombreuses institutions internationales d’enseignement supérieur, notamment le Royal College of Art, Londres, Angleterre (1974), la Rhode Island School of Design, Providence, Rhode Island (1992), l’Académie des beaux-arts, Łódź, Pologne (1998), Pratt Institute, New York (2000), Massachusetts College of Art, Boston, Massachusetts (2001), Académie des beaux-arts de Poznań, Pologne (2002), School of the Art Institute of Chicago, Chicago, Illinois (2002).
Elle décède à l’âge de 86 ans le 21 avril 2017.
Prix et distinctions sélectionnés :
• Grand Prix de la 8e Biennale Sztuki, São Paulo (1965)
• Prix Gottfried von Herder, Vienne (1979)
• Prix Alfreda Jurzykowski, New York (1982)
• Prix d’excellence en sculpture décerné par le Sculpture Center, New York (1993)
• Croix de Commandeur avec étoile de l’Ordre de Polonia Restituta (1998)
• Croix de l’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres français (1999, 2004)
• Prix Visionaries I, American Craft Museum, New York (2000)
• Ordre du Mérite de la République italienne (2000)
• Étoile de la Grand-Croix d’Allemagne pour services rendus (2010)
• Prix pour l’ensemble de sa carrière en sculpture contemporaine, International Sculpture Center, Hamilton, NJ (2005)
Pour une liste complète des œuvres, des expositions et des distinctions, consulter : www.abakanowicz.art.pl
Article orignal de Culture.pl par Malgorzata Kitowska-Lysiak, Institut d’histoire de l’art de l’Université catholique de Lublin, 2004, mise à jour 2017
Traduit en français par Olivia Domingos