5.05.2018 - 16.09.2018 Arts

Une œuvre de Jarosław KOZAKIEWICZ à la Triennale de Bruges

2018 est l’année de la nouvelle édition de la Triennale de Bruges : comme tous les trois ans le centre-ville voit se côtoyer touristes et œuvres d’art. Quinze œuvres, installations et lieux de rencontre – dont BRUG, une création de l’artiste polonais Jarosław KOZAKIEWICZ – ont été réalisés pour former un parcours qui conduit les visiteurs dans des lieux inattendus de la ville. Derrière la volonté de montrer le travail d’artistes connus et en devenir, il y a également le vœu de générer des rencontres, de ne pas rester passif face aux œuvres, de vivre celles-ci et de participer à leur processus créatif.
Le thème de la Triennale de Bruges 2018 est Liquid City – Ville liquide, basé sur le concept de la cohabitation fluctuante développé par le sociologue polono-britannique Zygmunt BAUMAN. En 2015, l’édition précédente de la Triennale avait imaginé la ville comme une mégalopole. Cette fois, elle va un pas plus loin en se demandant à quel point une ville historique comme Bruges peut être flexible, liquide, résiliente, en un temps où rien ne semble certain.
C’est sur la base de cette thématique que les artistes ont recherché pour leurs œuvres l’inspiration pour réfléchir au rôle de l’élément liquide qui traverse et entoure littéralement la ville. Cette eau, qui a donné à Bruges sa renommée mondiale, est la métaphore de cette Liquid City.



INFORMATIONS PRATIQUES 
>>> différents lieux dans le centre historique de Bruges – un plan de la ville réalisé dans le cadre de la Triennale se trouve ICI 
>>> samedi 5 mai > dimanche 16 septembre 2018 – les installations et les expositions sont accessibles tous les jours de 12h à 18h

+++ les photos sont à voir au bas de cette page
+++ retrouvez tous les détails pratiques sur le site de la triennale 
+++ jetez régulièrement un coup d’œil au calendrier de la triennale pour ne rater aucun événement organisé durant le festival !



Jarosław KOZAKIEWICZ
Diplômé en 1989 de l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie dans la section Sculpture, il y enseigne à présent. Il a combiné ses études avec une bourse à la Cooper Union pour l’avancement de la science et de l’art à New York. En 1977 il a obtenu son doctorat en arts. En 2004, son travail a reçu le prix de l’Association de la critique Pokaz. Six ans plus tard, il représentait la Pologne à la dixième Biennale internationale d’architecture de Venise.
+++ voir sa page sur le site CULTURE.PL

A Bruges, les visiteurs pourront traverser l’eau sur son installation intitulée BRUG. Le centre ville de Bruges est relié aux quartiers avoisinants par quantité de ponts ; BRUG de Jarosław Kozakiewicz en est une interprétation contemporaine qui répond à une autre fonction. A la place des briques et des pavés, l’artiste utilise des lignes et des profiles de métal pour créer un pont qui vous permet de travers le canal d’un côté à l’autre. Ca ne signifie pas pour autant que vous puissiez continuer votre voyage : vous le franchissez en partant de la statue de Niobé créée par Constant Permeke pour vous retrouver sur une place sur laquelle vous pouvez vous arrêter brièvement, mais force sera de constater que vous devez rebrousser chemin et traverser le pont à nouveau. Cette installation est un lieu de rencontres, un endroit alternatif où se croisent les chemins et où les discussions peuvent commencer. La forme de la structure est basée sur un système proportionnel dans lequel chaque intersection de deux lignes renvoie à un point d’un visage humain. Chaque angle, chaque lien est un instantané du mouvement de deux visages qui s’approchent l’un de l’autre, ils s’incarnent en une double métaphore géométrique d’une rencontre, une rencontre mutuelle de deux êtres humains et celle du passé et du futur. Les relations entre les gens et leur sens profond, voilà le point de départ des expérimentations auxquelles se livre Jarosław Kozakiewicz depuis plusieurs années. Son projet est basé sur la recherche d’une nouvelle forme de sculpture et de formes para-architecturales par manipulation d’un module créé en joignant les orifices d’une tête humaine. Les orifices du corps sont une métaphone de la « vie intérieure », ils représentent les points d’entrée dans le monde des expériences personnelles. Les frontières et les passages sont en même temps les premiers et les derniers moments des rencontres mutuelles. 

+++ sur le site de la Triennale

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